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  • Photo du rédacteurHéloïse Cordelles

Mes freins en romance

Dernière mise à jour : 19 août 2018



Avant d'écrire, je n'avais aucun problème de personnalité. 😆 J'étais cool, bien dans ma peau et mes baskets. J'étais toute seule dans ma tête. Mais depuis presque quatre ans, j'ai des envahisseurs fictifs qui squattent mes pensées. C'est grave docteur ? Oui, puisque je suis devenue une (gentille) schizophrène. En fait, j'ai deux modes de pensée qui se "disputent" en moi, la première selon le point de vue de la lectrice et la seconde, selon celui de l'auteure. A cause de ces deux entités, je glisserai, à la fin de cet article, un petit mot en ce qui concerne aussi les thèmes qui me rebutent en tant qu'auteure. ^^


Quand j'ai commencé à lire des romances à l'adolescence, je lisais tout ce qui me tombait sous la main, pourvu que ça se termine bien ! J'avais eu mon lot d'histoires déprimantes à étudier à l'école et pour ma culture personnelle, telles que "Roméo & Juliette" ; "Mme Bovary" ; "Les liaisons dangereuses" ; "La dame aux camélias" ; "Germinal" ; "Phèdre" et autres morosités. C'est très bien de connaître ses classiques, mais il m'a toujours manqué quelque chose. Inconsciemment, je recherchais déjà des fins heureuses. lol Puis le temps avançant (qui a dit : l'âge prenant ?), comme la "majorité" des personnes, les goûts s'affirment, s'affinent. Vingt ans plus tard, je sélectionne plus mes lectures. Ce qui est forcément injuste, mais honnêtement, qui a vraiment le temps de tout lire ? (Note pour Noël : demander des journées de 48 heures, en ne travaillant que 8 !)


Qu'on le veuille ou non, ce tri sélectif commence dès la prise de connaissance de la quatrième de couverture ou même dès le coup d’œil à la couverture. On fronce le nez ou on s'enthousiasme à la vue de la pochette et à la lecture du résumé (d'où leur importance !). Personnellement, la couverture n'entre pas forcément en ligne de compte. Par contre, si j'accroche au résumé, c'est parti ! Je lis les avis avant ou pas. Mais en aucun cas, ça ne m'empêchera de me plonger dans un livre. Et quand j'aime un auteur, généralement, je me procure toute sa bibliographie et je ne manque pas une de ces sorties. Et même si je ne le lis pas tout de suite, parce que ma PAL est gigantesque entre ma liseuse et ma bibliothèque physique, je salive d'avance à l'idée du petit plaisir qui m'attend. ^^


Mais je m'égare. Revenons au caractère premier de ce billet : les éléments dans une romance auxquels j'accroche peu ou prou. Alors, paradoxalement, ça ne veut pas dire que je ne lirai jamais les livres incriminés, c'est juste que j'irai vers eux avec plus de modération. Je veux tout de même conserver une certaine ouverture d'esprit.


Je commencerai par citer le roman purement érotique en lui-même et les sous-genres. Trop de sexe tue le sexe.  😉 On s'essouffle, on se lasse des ébats trop récurrents, surtout quand c'est sur 3 ou 4 tomes (et je ne vise aucune série en particulier ! ^^). Je crains les multiples partenaires (M/F/M/M/F), parce que je ne partage pas dans la vie ! :-) Le BDSM (avec les instruments) me fait légèrement grimacer. lol Déjà, quand je me cogne l'orteil contre la table basse, je chiale, alors j'imagine la morsure du fouet. Purée, ça doit faire un mal de chien ! Bien sûr, chacun son truc, hein ! mdr De temps en temps, je lis du M/M ou du F/F, mais trop souvent, j'imagine qu'ils sont un homme et une femme, alors je ne vois pas trop l'intérêt... 😑


Et sinon, il y a des éléments qui font que je ne vais pas "adorer" un livre. L'infidélité, quand ce n'est pas justifiée, me met l'aise à l'aise. Si les héros sont séparés, là, pas de problème, ils ont le droit d'aller voir ailleurs. Mais s'ils sont encore en couple, c'est plus gênant. Je considère que la confiance est rompue. Mais je dois être de la vieille école. 😋 Les trios me font de la peine (vous remarquerez que c'est plus souvent une fille qui hésite entre deux garçons) parce que je sais qu'il y en a un qui va indubitablement rester sur le carreau... Du coup, les indécisions qui en découlent peuvent être lassantes. Ça peut rendre le livre mollasson qui tend à ennuyer le lecteur. Enfin, l'ultime élément qui me chiffonne, c'est la fin triste. Je m'explique, le mot "romance" inclut un happy end, donc j'ai du mal à terminer sur une note tragique ou lorsque les héros ne finissent pas ensemble...


Je pense que j'ai, à peu près, fait le tour de mes freins en tant que lectrice. A ce moment précis, vous vous dites que puisque j'ai des réticences sur ces thèmes d'un côté du miroir, vous ne risquez pas de les trouver quand je serais de l'autre côté. Eh bien, détrompez-vous ! Souvenez-vous que j'ai deux lobes distincts. En tant qu'auteure, ces barrières mentales n'existent plus. Je crois que mes limites sont justes celles que je me fixe moralement.


Il se pourrait donc qu'un jour, vous retrouviez une histoire avec du BDSM, incluant de multiples partenaires, pendant 90% du livre, et avec une héroïne qui va hésiter entre deux dominants. Et quand elle se sera décidée, celui-ci va mourir dans un accident de voiture de sport/jet/yacht... ^^ Bon, c'est peu probable, mais sait-on quelles énormités, je vais pondre ! 😱😱😋


@ bientôt pour la sortie de Evil Company ! :-P

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